mardi 16 juin 2009

Ch' pouvais vraiment pas !!!

Eh oui , vous aviez promis de les finir ces " Folies " , vous l' aviez promis........ et vous l' avez fait !! Messieurs les LORDS , félicitation à vous 8 .

C' est vrai que ch' pouvais pas , mais ch' pouvais pas quoi ?? Ch' pouvais pas ne pas aller vous voir , ne pas être présent , ne pas sentir cette tension qui nous donne cette sensation d 'être léger , d' être euphorique , comme des gamins tout excités la veille des vacances scolaire , ch' pouvais pas non , ch' pouvais vraiment pas rester chez moi à broyer du noir , il a fallu que j' y aille , il a fallu que j ' aille voir NOTRE bébé , car ce n' est pas le mien( merci Fafa ...) , mais vraiment LE NOTRE !! Et grâce à vous ( merci aux nouveaux ) il a grandi .....grâce à vous , une idée folle un beau jour de 2007 c' est concrétisée , ce pari entre potes c' est réalisé .......faire 24 h de vtt !!

Quel plaisir de vous avoir vu vendredi soir , vous voir ranger la tente , sourire , regarder partout autour de vous pour voir si , par hasard , vous ne reconnaitriez pas des " gus " de 2008 , vous voir rigoler pour un rien , juste d' être heureux de (re) faire cette " course " entre copains , beaux frères , voisins .....amis . Un peu frustrant mais oh combien agréable de voir ses amis faire une chose que " vous avez un peu lancer " , promis l' année prochaine il y aura deux équipes , c 'est Thomas qui me l' a dit hier soir , et chez les Jouteau , une promesse est une promesse .

Mais que dire du samedi soir , quand vous arrivez sur le site et que vous voyez tous ces pilotes ( 1300 ) qui vous rappel que c ' est VOUS qui aviez fait le " tour d' éclate " il y a 1 an , ( rien que de l' écrire j' en ai encore des frissons ) , cette ambiance de fête foraine , cette odeur de barbecue et toute cette effervescence dans le " paddok " à l' arrivée des pilotes qui viennent se reposer après un relais de fou . Cette sensation de pouvoir faire une nuit blanche sans même vous en rendre compte , c 'est peu être grâce à la musique ( excellente ! ) qui " tourne " une bonne partie de week end elle aussi....décidément c 'est vraiment un week end de folie !!! Une folie qui m' a menée 363 jours , juste pour être là avec des amis , me sentir bien ........et heureux d' être un des votre !

Non vraiment ch' pouvais pas ne pas y aller...

lundi 15 juin 2009

Veni...

Seize heures vendredi, le portable n'arrête pas de sonner depuis une heure maintenant, les p'tits nouveaux s'affolent (et les autres aussi), c'est rien, c'est juste la pression qui monte. Des mois que nous préparons ça et dans une poignée d'heures nous y s'rons...

- T'as lu mon mail de tout à l'heure ?
Ah non désolé je suis encore au boulot moi...
- J'te dérange alors ?...

- Est-ce qu'il faut que j'emmène mon matelas ?
Euh non, il y a eu un mail la d'ssus hier soir...
- Ouais c'est bien ce qui me semblait aussi...

- C'est encore moi... Pour la salade, faut tout mélanger ?
Oui, c'est ce qui a été prévu pour ne rien avoir à faire sur place...
- Non mais c'était juste pour les tomates, j'étais pas sûr...

Seize heures trente, la poisse, un blème au taf, s'il faut le régler aujourd'hui c'est grillé pour être à Mauves ce soir, j'en ai pour au moins trois plombes. Quelques coups de fil, ouf, ça pourra attendre mardi. Du coup je plie les gaules tout de suite avant qu'une autre tuile me tombe dessus.

Dix-sept heures, un p'tit coucou à Jpette pour lui dire que je suis arrivé et me faire une idée du barda qu'il va falloir entasser dans le break... Ah ouais, quand même, ça va être chaud...

Dix-huit heures trente, finalement tout est rentré, on pourrait même en mettre d'autres, par contre j'ai un peu l'impression d'avoir échangé mon break contre un hors bord... En voiture Simone ! Larguez les amarres ! Je n'sais plus trop...

A peine trois quarts d'heure plus tard nous y sommes, le camping n'a pas bougé, heureusement, car les panneaux indicateurs se comptent sur les doigts d'une main.

Il semble ne pas y avoir grand monde d'arrivé, mais il n'est pas tard, les autres équipes ont le temps d'arriver. Allez zou, Jpette et moi partons pour un petit tour de reconnaissance et pourquoi pas récupérer le paquetage...

Les installations sont les mêmes que l'année dernière, la base de jeu, le méga barnum de mille mètres carré, la zone de relais, tout y est et voilà le stand de la direction de course qui pour le moment sert à l'accueil des équipes et qui demain sera la proie de l'assaut de tous les concurrents qui en fin de relais voudront connaître leurs temps, le classement de leurs équipes respectives, qui leur collera au tétines et qui pourrait être la prochaine victime de leurs futurs coups de manivelles...

Benoît ne tarde pas à nous reconnaître, premier petit pincement au coeur, ses pensées vont aussitôt aux absents, il demande de leurs nouvelles, sympa...

Après avoir récupéré notre paquetage, retour au camping pour commencer l'installation. Le break commence à ressembler à nouveau à une voiture au fur et à mesure que nous descendons les spads, le sac de la tente et tout le reste, elle nous aura décidément bien servi jusqu'au bout.

Alors que nous finissons tout juste de monter la structure de la tente de Jpette, voilà qu'arrive Francky et sa petite famille (bon d'là, déjà !? eh oui, ça fait déjà une heure que nous sommes arrivés avec Jpette...), nickel, 'vont pouvoir nous aider pour la fin du montage, que d'mande le peuple ?

Nous finissons de vider la voiture, de tout amarrer et quelques sardines plus loin, quelle n'est pas notre surprise de voir arriver le big boss, celui sans qui personne ne serait là aujourd'hui puisque c'est lui qui a lancé l'idée des vingt quatre heures, Rico. Il fallait qu'il vienne voir si son bébé se portait bien.

Peu de temps après, à moins que ce ne soit dans l'intervalle ou même avant, j'avoue que ma mémoire n'est plus ce qu'elle était et me fait de plus en plus ressembler à un poisson (private joke), ceux sont Caïus et Roro qui arrivent, l'un avec pas moins de trois vélos dans son coffre pour que les copains prennent leur panard en essayant de magnifiques spads (on a un grand coeur ou pas que voulez vous) et l'autre avec l'apéro et la bouffe pour le repas du soir que nous attendrons jusqu'à onze heures en pensant que c'est Juju qui l'avait !

Juju arrive donc vers vingt trois heures quinze en ayant déjà mangé (sans commentaire...), ce qui ne l'empêche pas de re-manger copieusement avec nous (mais où est-ce qu'il met tout ça ?). Judicieuse idée en tous cas puisqu'après quelques grammes et un petit tour vers la zone de relais, une autre équipe rencontrée fortuitement sur le retour nous invite fort sympathiquement à manger quelques cerises (et accessoirement boire l'excellentissime jus dans lequel elle baignent) sous leur tente. C'est ça les vingt quatre heures de Mauves, des rencontres, de l'amitié, de la bonne humeur et de la sueur...

Et de la sueur il va y en avoir ! Après une nuit trop courte (et certainement trop riche en cerise...) la reco se fait sous un soleil de plomb (déjà) et cela va durer durant tout l'épreuve, car il faut bien finir par appeler ça par son nom, les vingt quatre heures sont une épreuve de VTT (même si nous l'avions vécu comme une énorme fiesta l'année dernière), dure, exigeante et terriblement gratifiante quand on arrive à la terminer. Pierrot et Sly arrivé le matin le constateront eux aussi.

Nous voilà donc au complet quelques heures avant le départ et après avoir finalisé notre organisation des relais (qui vont super bien se passer) nous attendons patiemment l'heure du briefing qui marque le début du compte à rebours final.

Roro, s'est "dévoué" pour faire le premier tour, il doit vivre une expérience encore plus forte, mais rien qu'en tenant son vélo au moment du départ façon Bol d'or, je peux dire que je ressens une sacré décharge d'adrénaline, d'autant que dans les deux ou trois minutes qui ont précédé le coup d'envoi Benoît de l'AEM, fidèle à sa gentillesse habituelle (un grand merci à lui), est venu me remettre un petit sac avec un t-shirt des Folies pour nos six copains manquants (beaucoup) afin qu'ils aient au moins un bon souvenir de cette édition.

Quinze heures en ce samedi treize juin deux mille neuf, ça y est, c'est parti, la musique, les cris d'encouragement, le brouhaha du départ. Alors que je rejoins le campement pour attraper le camescope dans l'urgence afin de filmer le premier tour de Roro (que je vais malheureusement rater, désolé Roro) je croise le président de l'AEM qui me "remet" aussitôt et me gratifie d'une tape amicale (inutile d'en faire plus dans le tumulte du départ), je réalise à quel point mes colistiers de l'édition deux mille huit doivent être particuliers pour qu'ils aient autant marqué les esprits de tous les volontaires des Folies malviennes (un grand merci à eux aussi), re-pincement, je continue mon chemin vers la tente pour prendre la caméra, un peu dans les nuages.

En retard de quelques secondes pour filmer le premier passage dans la zone de relais de notre ouvreur, je me précipite vers le haut du Val pour le shooter en plein effort, le voilà et il trouve le moyen de faire le pitre, il en a encore sous les cales le bougre...

Et voilà le premier relais, Jpette est fin prêt, chaud bouillant et bien décidé à laver l'affront de l'année passée. Il y parvient en quelques minutes et avec les honneurs encore. Les suivants dans l'ordre des relais et qui eux aussi se montrent largement à la hauteur du challenge (oui merci mes chevilles vont bien pourquoi ?) sont Sly (qui est malheureusement victime d'une lourde chute, et surtout d'un abruti, en bas de la descente et qui sans cela pourrait largement contribuer à mener l'équipe jusqu'au bout, l'année prochaine il reviendra avec un rétro et une Dainese on ne sait jamais, des fois que l'abruti revienne lui aussi), votre serviteur, Francky (qui bien que ne connaissant que la morne plaine beauçoise fait rendre gorge au fameux et tant redouté Val Manteau), Caïus (qui veut absolument faire oublier l'épisode douloureux du punch oublié jusqu'à vingt trois heures trente dans sa Ferrari à porte coulissante), Juju (qui n'est pas qu'une bête de marathon et compte bien en faire la preuve pas plus tard que quand son tour viendra) et enfin Pierrot (qui malgré une cheville tout juste réparée ne lâche rien).

Mais qui revoilà ? Alors que le deuxième relais est lancé, le grand manitou est de retour, Rico est à nouveau sur le paddock, armé jusqu'aux dents pour shooter tout ce qui passe (aucune volonté celui-là...).

La nuit approche, Jpette vient de partir et je me demande subitement comment va Sly, est-il en état de repartir ? J'arrive au campement et non seulement le verdict est tombé, Sly ne repartira pas mais Juju suggère que l'on parte maintenant pour des relais doubles car sinon nous n'arriverons pas à nous ménager des plages assez longues cette nuit pour dormir un minimum.

Soit, l'idée n'est pas mauvaise, alors va pour deux tours plus tôt que prévus. Je fais le premier en allumant ma lumière avant de temps en temps mais pour le deuxième je dois allumer à l'avant et à l'arrière en permanence, bon sang, j'y vois qu'dalle, ma lampe est suffisante mais mal positionnée sur le cintre. Je fini laborieusement mon relais et après une bonne douche (froide et m....) je vais me coucher.

Chacun notre tour nous tentons de dormir après avoir rouler les yeux écarquillés pour transpercer l'obscurité. Rien à faire pour moi, je n'arrive pas à fermer l'oeil, j'entends ceux qui viennent de rouler réveiller ceux qui devront partir une heure plus tard environ.

Cinq heures du mat', Roro me prévient que Jpette vient de prendre son relais. J'ai plus ou moins soixante minutes pour m'habiller, manger et boire un peu (pas de café de prêt, on aurait du y penser hier soir et en mettre dans un thermos, tant pis on fera mieux pour les prochains), que cette heure est courte mon dieu... je suis à nouveau sur ma selle, c'est dur, les muscles sont froid et il fait encore nuit.

Le soleil se lève alors que je termine ce premier tour, la vue sur la Loire depuis la corniche (une petite nouveauté de cette édition) est magnifique mais c'est à peine si nous en profitons. Le parcours concocté par l'organisation est encore plus difficile que l'année dernière, sept cents mètres de plus, des portions moins roulantes sur de l'herbe fraîchement coupée, pas diable. Heureusement voilà la zone de relais, à Francky de repartir...

Vidi...

Depuis un bon moment déjà, Juju et Francky roulent sur les spads apportés par Roro. Francky a crevé par pincement sans doute sur un gros choc et en a profité pour péter trois rayons de sa roue arrière (tout ça pour se faire payer un nouveau spad, un peu grosse ta corde Francky...) et le dérailleur arrière de Juju ne veut plus rien savoir. Heureusement que Roro est arrivé les mains pleines, sinon nous ne roulerions plus qu'à cinq... Les tours s'enchaînent et nous commençons à penser à l'arrivée. Les pronostics donnaient Jpette sur la ligne d'arrivée tout à l'heure mais il semble que maintenant ça pourrait être moi, j'ose avouer que cela me ferait super plaisir d'y être mais hors de question de chambouler l'ordre des relais pour y arriver ni même de se relâcher sur le spad, je fais mon avant dernier tour à bloc (enfin de ce qui me reste), on verra bien mais je n'aurai rien à me reprocher.

Treize heures cinquante neuf, j'en termine avec mon dernier tour, je ne ferai pas l'arrivée... tant mieux pour Caïus. Francky termine son dernier relais normalement. Le campement est déjà quasi démonté, il ne restera plus qu'à ranger dans les voitures tout à l'heure mais pour l'instant nous nous rendons tous avec les vélos au bord de la dernière ligne droite pour acclamer les premiers, tous ceux qui suivent dans le désordre et enfin nous joindre à Caïus pour passer la ligne d'arrivée à ses côtés sous les hourras de la foule, séquence frisson dans l'dos.

De retour au paddock, autour du verre de l'amitié, nous fêtons notre victoire, nous l'avons fait. Tout le monde semble content, tous les nouveaux re-signent pour l'année prochaine, réussite sur toute la ligne.

Cette édition deux mille neuf des Folies malviennes restera pour moi THE ONE. Je remercie tout ceux sans qui cette course n'existerait pas, tous ceux sans qui je n'aurai pas participé à mes premières Folies et enfin tout ceux grâce à qui j'ai pu en venir à bout.

Vici.

lundi 8 juin 2009

Analogie...

Plusieurs jours déjà que ces mots tournent dans ma tête, je ne veux pas y penser, comme pour exorciser ce qu’ils signifient je m’y refuse, je me bat contre eux et exclue de les voir s’afficher sur mon écran pour me libérer l’esprit, comme si je pouvais avoir une quelconque prise sur le temps, comme si je pouvais arrêter la roue de tourner en ne la regardant pas, non les jeux ne sont pas fait, pourquoi ça n’irait plus…

La vie me fait penser à une sortie VTT.

On sort de son lit comme on sort du giron maternel, protégé que l’on était par la couette bien chaude et par les bras de Morphée. Ici, deux écoles, les lèves tôt et les couches tard, on dit souvent que l’heure de la naissance donne une idée du groupe auquel on appartiendra. Peut-être.

S’ensuit, après une rapide toilette, le petit déjeuner, le premier repas de la journée, il y en aura d’autres sur le circuit. Là encore, deux écoles, ceux qui avaleront juste un café et ceux qui dévoreront tout ce qui traîne et sur les ravitaillement ce sera pareil.

Vient ensuite l’inscription, on étudie le circuit comme on se trace un parcours scolaire puis professionnel, en fonction de ses envies et de ses ambitions, selon que l’on roule seul ou avec des copains, voire en club.

En passant on regarde les spads des autres riders. Il y a ceux qui ont le dernier carbone full option, la Rolls avec la Rolex qui va avec, enfin le cardio qui va bien, ceux qui chevaucheront un Décat’ et ceux enfin qui enfourcheront la dernière promo Carrouf du mois. On ne part pas tous égaux dans la course, c’est sûr. Mais chacun y trouvera son plaisir, son effort, ses récompenses et des difficultés, des hauts et des bas.

Enfin les premiers tours de pédales, difficiles, un peu, mais bien vite les jambes se rappellent du mouvement, les muscles se réchauffent et le rythme s’accélère pour arriver à sa vitesse de croisière. Les montées et les descentes s’enchaînent ainsi que les longues lignes droites et les singles techniques et trialisants.

Que l’on fasse partie d’un groupe d’amis ou d’un club, ou que l’on roule en solitaire, on est seul sur son vélo, personne pour pédaler à sa place, mais il arrive quelquefois, souvent, parfois à plusieurs reprises, que l’on rencontre quelqu’un sur le chemin, quelqu’un avec qui on apprécie tout particulièrement de rouler, quelqu’un qui va trouver agréable les mêmes paysages que soi, quelqu’un avec qui on va rire des mêmes choses, quelqu’un avec qui les côtes paraissent moins longues et moins raides, avec qui les descentes sont plus vertigineuses.

Les montures et leurs cavaliers sont mis à rude épreuve, pour certains la sortie est un long fleuve tranquille sans problèmes mécaniques ni physiques, pour d’autres encore quelques crevaisons ou coups de barre émaillent les étapes sans grosses conséquences au final, pour d’autres enfin, les pannes sont plus sévères, les défaillances plus sérieuses, il faut mettre pied à terre ou pire encore.

Il n’est jamais facile de voir un coureur s’arrêter. Lorsqu’il s’agît d’anciens, de vieux de la vieille qui ont connu les vrais boyaux, le mono plateau à trois pignons on est triste mais on se réconforte en se disant qu’ils ont bien roulé, qu’ils en ont bien profité.

Mais quand celui ou celle qui s’arrête est jeune, qu’il ou elle n’a pas eu la chance de profiter du parcours en entier, des ravitaillements, des descentes vertigineuses et des paysages à couper le souffle, des sprints entre copains, de toutes ces petites choses qui font qu’une sortie est belle, de l’autre enfin, de l’autre surtout, l’autre qui se retrouve seul à nouveau à pédaler, même si tous ses amis sont là autour de lui, alors on se dit que la vie est mal faîte, que la nature est injuste, on se dit qu’on est bien impuissant nous les fiers à bras, nous qui criions et riions sur nos vélos, qu’on est bien maladroits, bien en peine de soulager un peu notre ami et bien tristes aussi.

Aujourd’hui l’une d’entre nous s’est arrêtée sur le bord du chemin et c’est dur de continuer d’avancer, c’est dur de ne pas pouvoir supporter un peu de la peine de notre copain.

Aujourd’hui elle nous manque, nous qui la connaissions encore si peu et qui n’auront pas la chance de la connaître mieux.

Aujourd’hui il fallait que j’écrive ces mots que je bannissais jusqu’alors, les jeux sont fait, rien ne va plus.