vendredi 4 juillet 2008

Si j'aurais su...

Et voilà, comme Capri, c'est fini, mais...

Quel week end ! Nous sommes arrivés sur zone vers dix huit heures trente vendredi avec Rico et Jean Pierre pour prendre possession de notre emplacement au camping du haut, logique puisqu'il y en avait un du bas.

Déjà là, on a commencé à prendre conscience de l'ampleur du bazar et de l'organisation en place. Notre camp de base s'est établi sur l'un des 161 emplacements prévus à cet effet. Quatre vingts mètres carrés pour nous installer, on aurait jamais imaginé qu'après avoir garé 2 camions, une tente 6 places et huit vélos il nous resterait aussi peu de place pour nous tourner !

La nuit de vendredi à samedi nous a permis de faire plus ample connaissance avec les lieux, avec les bénévoles et membres de l'organisation (à qui nous tirons un grand coup d'chapeau pour le travail accompli) ainsi qu'avec quelques équipes qui comme nous avaient décidé d'en profiter au maximum.

Il faut dire que nous étions un tantinet excités, par le fait d'être là pour commencer, par l'ambiance de fête déjà perceptible (audible devrais-je dire), un peu par la sangria que j'avais ramené et certainement beaucoup par le punch (excellent au demeurant) que Thomas, arrivé peu de temps après nous, avait ramené pour arrosé le rein tout neuf (ça fait bizarre comme expression) de sa chère et tendre moitié (celle la aussi du coup...).

Après un copieux repas (que la femme de Rico nous avait préparé avec amour) partagé avec Roro et Juju arrivés pas très longtemps après nous (enfin je crois puisqu'on était toujours à l'apéro ?..) et avec Simon (un bénévole en charge de la sécurité qui passait par là au bon moment pour distribuer des extincteurs en rab au cas où ?), après cette excellente ration de sucre lent donc, malheureusement non suivie d'un p'tit bout d'fromage (et pourtant le rouge de J'pette se serait bien marié avec !), car dans l'effervescence des préparatifs, quelques provisions étaient restées dans le réfrigérateur de Rico, nous sommes allés assister aux concerts qui commençaient dès le vendredi soir.

Il faut croire que l'ambiance et la pression étaient bonnes parce qu'à la fin de la soirée, presque tout le monde nous connaissait, si tant est que nous nous sommes fait pas mal de relations et que de nombreux rendez-vous furent pris pour le lendemain... A tel point que La Crêpe, arrivé le samedi matin seulement avec Moumoune, qui déambulait entre les stands et les paddocks puisque privé d'dessert ("Ah...pas d'bassin, pas d'témoin" qu'il a dit l'toubib) et qui arborait le même maillot que nous la veille, se faisait interpellé par des membres de l'organisation dont le Président de l'AEM en personne comme s'ils le connaissaient depuis toujours...

La journée de samedi a commencé par quelques tours de reconnaissance du parcours, sur un p'tit rythme pénard, juste histoire de découvrir ce magnifique tracé dans son ensemble. La pression est doucement montée jusqu'à l'heure fatidique du laché des fauves, 161 bourins et bourines qui s'élancent vers leurs spads respectifs...

Voilà, c'était parti, avec Rico comme premier relayeur. Dur dur de se frayer un chemin dans la cohue du tour d'éclate (au sens propre du terme puisque l'un des riders est allé s'exploser contre une voiture en stationnement, qui n'y a pas résisté d'ailleurs, i' d'vait en vouloir l'garçon !) mais Rico s'en est bien sorti tout en jouant le bon samaritain. Et puis les tours se sont enchainés, nous faisant réaliser bien vite que prendre chacun un relais d'un tour ne nous ménageait pas un temps de repos aussi long qu'escompté, surtout pour Toto qui dès les premiers hectomètres (ça doit être la proximité du tour qui m'fait causer comme ça) de son premier tour à crevé et a du finir en footing les 4/5 du parcours (chapeau bas Toto sur l'eau, moi j'aurais appelé Europassistance)...

Malgré cela, les relais se sont enchainés dans l'optimisme et la bonne humeur, d'autant que les rendez-vous pris la veille furent honorés avec entre autre chose une prestation privée de la célèbre fanfare des Kabochards, mais l'arrivée de la nuit et les problèmes physiques (J'pette a par exemple décidé d'organiser une grande chasse au renard et en a ramené 3 sur le chemin des sanitaires), sans parler de notre manque de préparation et d'organisation auront eu raison de notre fine équipe.

Nul doute (puisque tout le monde a déjà re signé pour l'édition 2009) que nous ferons mieux l'année prochaine, un LOTR averti en vaut au moins deux !

Outre le plaisir de rouler, cette expérience aura eu un autre mérite et non des moindres, permettre à notre petite équipe de se former, à ses membres de se connaître et souhaitons le de forger des liens qui dépasseront les Folies.

Encore une fois je me suis un peu laissé aller mais il fallait bien ça... non ? Si j'aurai su, j'aurai viendu et j'reviendurai c'est sûr.

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